Les heures tournent à vive allure C’est le début de ma torture De mes souvenirs d’antan Je suis la seule dans mon clan L’obsession de l’écriture n’est qu’une Introduction à la culture. Ma plume dessine les lettres sur des feuilles mortes Et défie la raison de mon être qui l’emporte Trempées dans de l’encre de Chine Arabesques ornementales s’inclinent Devant la folie du langage Il faut tourner des pages Pour qu’enfin sorte de notre âme La fusion des mots, l’effusion de joie, l’abnégation de l’infâme Ne sont qu’une introduction à l’extase de la beauté des phrases.
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Le "quatrain" du matin
J’ai raté le quatrain du matin Je prendrai donc un vers, en attendant : Devant la volupté de l’énergie créatrice Les secondent symbolisent la splendeur de la matrice -
Tous ces souvenirs
Tous ces souvenirs qui n’ont plus rien à dire
Persistent dans la lumière du désespoir
De leur infâme mélancolie qui tombe à la lueur du soir
Ils déposent des bidons de larme pour éteindre ton rire
Et goudronnent les champs de verdure où tes sentiments
S’enterrent à la clarté de la lune pour brouiller le firmament
Toutes ces jolies choses que trace la déroute de ton âme en panne
Comme d’autres tombent en amour un soir de brume
Et oublient leur mal-être qu’avait tracé leur plume
Sur le grain d’un papier en flamme qui t’allume
Tu te fourvoies en cassation et fait appel à la grâce
Là où la damnation t’avait offerte un jour de disgrâce
Comme le ton empêtré de ta poésie d’écorchés
Où la dénégation de la critique qui danse
N’est autre que la sentence de ta dernière chance.