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La Muse :

Simon Vouet. les muses.jpg La Muse ment et cela depuis tous temps

Abuse de son pouvoir, éclairée  par la lumière du soir

Susurre des palabres depuis le firmament

Pour voir s’ouvrir les roses épineuses de la beauté rare

Avant d’ouvrir un grand écart de litotes de gare

De son âme, on ne voit que le bleu camaïeu

De nos écrits on ne sent que le mélo sur fond creux

Qu’elle déclame depuis les cieux tels des phares lumineux

Eternellement infidèle, elle crie des aèdes

Que seuls les rebelles entendront de la plèbe

Arrimant  les mots et leur légende

Elle est la Reine de la Bande

Elle seule engendre depuis le Très-Haut

Les battements lacrymaux de nos idéaux

Elle seule entend notre appel

Et nous dévie du côté charnel

Là où est sensé subsister l’Eternel

Comme un dernier rappel avant la démesure du Néant

Le contretemps de nos sentiments, en quelque sorte

Qu’elle nous emporte  par monts et par mots

Histoire d’équilibre, nous redonner le goût de la vie libre

Se sentir vivant au seuil de la porte du jardin des Délices

Sans chercher le moindre plébiscite

Et, s’amusant de tous nos caprices,  c’est elle qui les dicpicasso-muse.jpgte.

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