Quand la lune éternelle
A chaque coin de ciel
Vient maquiller la nuit
Dans tous les tons que la vie
Sait créer, que la vie fait rêver
Inlassablement, chaque jour
Quitte la terre pour saupoudrer d'amour
Les oublis et les toujours.
Toi tu es là dans ma tête a moi
Mélancolie précieuse
Tu es la prose heureuse
Celle qui me tend ses bras
Pour faire danser mes mots
Et rejaillir le flot
Des paroles rimées
Que le poète sait graver
Dans les cœurs et les têtes
C'est chaque soir la fête
Des phrases écervelées
Des phrases bien pensées
Pour embraser l'alphabet
De l'amour partagé
Des verbes maîtrisés
Mélancolie précieuse
Pierre de lune gracieuse
Dans l'antre de mes nuits fiévreuse
Tu me dictes ta loi
Tout ce qui se dit là
A le goût et la forme
D'un alphabet en somme qui me donne le la.
Un croissant chaud et brillant, aussi étincelant
Que des milliers de braise crépitantes étoiles qui jamais ne s éteignent
évanescentes falaises au bord de mes mots qui dès lors se taisent.
Correctiion apporé selon le poeme original. Après une erreur de frappe sur les 2 derniers vers.