Recouvre la terre de ses oripeaux
Et dans la splendeur printanière
Délivre le ciel de sa lourdeur d'hier
Pendant ce temps,
La munificence intellectuelle
Des âmes prolifiques qui s éveillent
Balade au hasard de quelques phrases
Quelques alexandrins rhétoriques
Sonnets litotes ou pamphlets politiques
Quelques figures de style se jouent des
Sermons bucoliques
Sur les pages noircies de versification
C’est la saison lourde de métaphores sans modification
Qui te lance un défi et déplore toute abréaction
Là où poussent des anaphores
Là où l'on cueille les métaphores
La vérité vient d’éclore
Pour traverser les âges et dire encore
Dans un ciel aussi bleu que la mer se reflétant dans un ciel sans nuage
Ne voir que le mariage du firmament et de la terre
Et là une vision panoramique venant de naître
Incitera nos vers prosaïques inspirés par nos maîtres
A jaillir d’une fontaine de jouvence.
Après la peine s’en revient la quintessence
De nos cœurs lyriques.
Nos chants liturgiques récoltent après l’abstinence
L’écriture éclectique de notre sort poétique, quelle éloquence !
Là, Dansons au rythme des saisons qui avancent
La valse vertigineuse des mots pourtant stoïques
Là, des rimes langoureuses même si surannées
Résisteront à l'effet séculaire de la littérature et de sa liberté
L’apologie de la prose incendiaire des mots sans armure
La poésie est une drogue pure
La poésie est une drogue dure.